Retraite et épargne immobilière

Dans le contexte actuel de crise économique les Français épargnent pour faire face aux imprévus.

Ils citent la retraite en deuxième position de leurs préoccupations. Longtemps, l’assurance vie investie en fonds euros a fait les beaux jours de l’épargne retraite, que ce soit sous la forme de contrats Madelin, « Article 83 », ou encore assurance vie simple.

Or la crise, autant que les obligations résultant de la transcription en droit français de la directive européenne appelée « Solvency 2 », conduisent à une diminution inéluctable du taux de rendement des contrats retraite investis en fonds euros.

Il faut donc renoncer à la sécurité d’un capital garanti, d’une rentabilité qui fut élevée. Une solution réside dans la pierre-papier, SCPI ou OPCI.

Intéressante dans le cadre d’une préparation à la retraite, elle tend à devenir un complément de l’assurance-vie :

  • Les SCPI ou Sociétés civiles de placement immobilier  : il s’agit d’un support non coté en bourse qui collecte des fonds auprès des épargnants pour constituer un portefeuille exclusivement composé de biens immobiliers (bureaux, commerces).

Les revenus trimestriels des SCPI dites de rendement avoisinent actuellement les 5%.

Les SCPI sont soumises aux risques du marché (la vente des parts peut  prendre du temps lorsqu’un marché se retourne, les loyers peuvent être orientés à la baisse). Ces risques sont toutefois atténués par l’effet de mutualisation (une SCPI achète plusieurs immeubles, dans plusieurs régions, et les loue à de nombreux locataires). Les frais d’acquisition, de l’ordre de 10%, sont similaires à ceux payés pour l’acquisition d’un bien en direct (frais de notaire).

  • Les OPCI ou Organismes de Placement Collectif Immobilier : crées pour développer l’offre en matière de placement immobilier, les OPCI sont des hybrides entre la SCPI et l’OPCVM (organisme placement collectif en valeurs mobilières tels que Sicav et fonds). Investis à la fois en actifs immobiliers et en actifs financiers, les OPCI sont plus liquides. Les frais de souscription, compris entre 3 et 5%, sont moins élevés que sur une SCPI. Les rendement sont généralement un peu plus faibles que ceux des SCPI. Les parts de SCPI peuvent également être acquises dans le cadre d’un contrat d’assurance vie.

Selon les dernières statistiques de l’Association française des sociétés de placement immobilier (ASPIM), 166 SCPI sont accessibles sur le marché français.

Pour vous aider dans votre choix, n’hésitez pas à contacter le Conseiller en gestion de Patrimoine de FIDUCIAL Conseil attaché à votre région.

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