L'excédent de trésorerie d'exploitation est le solde entre les flux de trésorerie générés par les produits encaissés et les charges d’exploitation décaissées, représentant la différence positive entre ses recettes et ses dépenses en excluant les opérations financières et exceptionnelles.
L'excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) est établi à partir du plan de trésorerie. Une trésorerie est considérée comme excédentaire lorsque l'entreprise dispose de liquidités excédentaires par rapport à ses besoins de financement, permettant de couvrir son besoin en fonds de roulement sans recourir à un financement externe.
C’est le résultat d'une génération de recettes supérieure aux dépenses, créant ainsi un surplus de liquidités. Cet excédent indique que l'entreprise peut générer un flux de trésorerie positif, ce qui renforce sa capacité à faire face à des besoins imprévus sans avoir recours à des emprunts ou à la vente d'actifs.
La trésorerie excédentaire peut être ponctuelle ou récurrente, témoignant d'une gestion efficace de l'activité et d'une bonne capacité d'autofinancement. C’est une réserve importante pour le chef d’entreprise qui peut faire face à des besoins de liquidités futurs ou être optimisé plutôt que être laissé inactif.
Que faire de l’excédent de trésorerie ?
Plusieurs options permettent d’utiliser l'excédent de trésorerie, par exemple :
- l'investissement dans des projets rentables pour favoriser la croissance
- l'amélioration de la productivité avec des technologies plus performantes
- l'acquisition d'entreprises concurrentes pour renforcer la position sur le marché
- le remboursement de dettes pour réduire les frais financiers et la distribution de dividendes aux actionnaires
L'utilisation efficace de l'excédent de trésorerie dépend des objectifs et de la stratégie de l'entreprise, ainsi que des opportunités disponibles sur le marché.
Où placer son excédent de trésorerie ?
Pour placer un excédent de trésorerie à court terme, plusieurs options s'offrent aux entreprises. Elles peuvent opter pour :
- Des comptes courants rémunérés, offrant une rentabilité quotidienne ajustable par la banque.
- Les OPCVM (FCP ou SIVAC) constituent également une alternative, investissant les fonds en valeurs mobilières, avec une performance stable liée à l'évolution des taux de marché monétaire.
- Les escomptes pour paiement anticipé sont une stratégie importante pour régler rapidement les fournisseurs, avec des taux d'escompte avantageux.
- Le compte à terme est un compte avec une somme bloquée pendant une certaine période, il permet d’avoir des intérêts plus élevés que ceux du livret d’épargne.
À moyen terme :
- Le certificat de dépôt négociable émerge comme une solution, bien que son accessibilité soit limitée à des montants importants (150 000 euros minimum). Il offre une rémunération légèrement supérieure à celle du compte à terme, alignée sur les taux du marché monétaire.
À long terme :
- Les excédents de trésorerie peuvent être investis dans des projets visant à stimuler la croissance de l'entreprise. Cela peut impliquer le financement de matériel, l'achat de parts d'entreprises concurrentes, le lancement de nouvelles activités ou projets, ou encore l'acquisition de nouveaux locaux. Toutefois, ces choix dépendent de la taille des excédents et de la volonté d'investir dans de nouveaux projets.
- Les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) permettent d’investir des parts sociales en immobilier. Une société de gestion constitue et gère un patrimoine immobilier locatif en contrepartie d’une commission de gestion.
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