Au cœur de ce premier épisode, nous allons évoquer son histoire, celle de son agence automobile et ses conseils d’expert.
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« La voix du client »
Aujourd’hui nous avons la chance d’être accueillis dans l’agence automobile de José DOS SANTOS (Agent Renault et Dacia à Amboise)
Au cœur de ce premier épisode, nous allons évoquer son histoire, celle de son agence automobile et ses conseils d’expert.
Jérôme : Bonjour à tous, bonjour à toutes. Pour cette première saison, Fiducial automobile a décidé d'être à l'écoute de ses clients. Mise à l'honneur, compréhension du métier et du marché, mais aussi partage entre professionnels de l'automobile. Aujourd'hui, nous avons la chance d'être accueillis dans le garage de José dos Santos, agent Renault Dacia à Amboise. Avec lui. Nous allons évoquer son histoire, celle de son garage automobile et ses conseils d'experts. Bienvenue, José, dans cette première édition. Merci à toi de nous avoir ouvert les portes de ton agence et de nous partager ton aventure dans le monde automobile. Pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter pour ceux qui nous écoutent ?
José : Oui, oui, bien sûr. Bonjour à toutes et à tous. Merci de me recevoir et pour me présenter, alors, je m'appelle José dos Santos et je suis le dirigeant de l'agence désir automobile. Basé à Amboise et j'ai repris ce garage. Ça fait, ça fera à la fin de cette année, quatorze ans.
Jérôme : Et du coup, je sais quel est ton parcours, quel était ton premier métier avant d'arriver dans le monde de l'automobile.
José : Alors, mon premier parcours : j'ai d'abord travaillé chez un grossiste en pièces détachées. Puisque c'était le, hasard de la vie, j'ai trouvé un poste de magasinier chez un grossiste local. En fait. Et puis, petit à petit, j'ai suivi des formations, et notamment une formation pour prendre la direction de de cette boutique de magasin pièces détachées, donc, une formation de cadre parle par la fédération de la distribution de pièces automobiles. Et puis après je suis parti chez un concessionnaire BMW à Tours toujours.
Et puis, c'était très intéressant parce que, dans un premier temps, je suis arrivé là-bas en tant que responsable de magasin pièces détachées, et puis, petit à petit, bah en fait. Voilà, j'ai fait d'autres choses. Et puis, on a déménagé cette boutique qui était à Saint-Avertin à l'époque. On l'a déménagé sur Chambray-Lès-Tours. Donc, je me suis occupé de des plans avec mon patron, du déménagement, de changer le nom. Donc tout ça, c'était très, très intéressant et
Puis, bah après, je suis passé au commerce. Donc, j'ai vendu des autos pendant une dizaine d'années avant après de voler de mes propres ailes et devenir à Amboise acheter. Une concession enfin, une agence automobile avec la marque Renault et Dacia.
Jérôme : Et pourquoi avoir choisi dès le départ de travailler dans le secteur de l'automobile ?
José : Alors je passais un départ. En ce qui me concerne, c'est, c'est le hasard mot. Comme tous les enfants, on est un petit peu tout. Un petit peu tous fous d'automobiles +, mais j'imagine pour la plupart. Enfin, c'était mon cas en fait, je, malheureusement j'ai pris cette voie-là parce que j'ai trouvé un job dans cette voie. Donc, c'était surtout, surtout ça. Ça fait maintenant quatorze ans que je t'accompagne dans l'équipement de ton agence.
Jérôme : Est-ce que tu pourrais nous raconter ton histoire, celle de désir automobile ?
José : Donc, en fait, j'ai repris l'agence qui s'appelait à l'époque garage jourdain le premier novembre 2010. Et donc, on était dans un autre endroit. Donc on est resté à ce même endroit pendant neuf ans. Ensuite, j'ai trouvé opportun de déménager parce que l'endroit où elle était placée une fois ça correspondait plus en termes de zone d'activité.
A ce que j'espérais pour faire évoluer mon entreprise. Donc, j'ai déménagé et on est là où vous m'interrogez aujourd'hui. On est ici depuis octobre 2019. Ça fait cinq ans qu'on est dans ses nouveaux locaux neufs. Alors, oui, alors ils ont été entièrement refaits parce que c'était un hangar.
Tout bête, sans aucune vitrine ni rien du tout et rien à l'intérieur. C'était vraiment un hangar, tout ce qu'il y a de plus de plus. Hangar en fait, avec pas d'ouverture sur l'extérieur. C'était un stockage de bois, enfin, une transformation de bois essentiellement. Et puis j'ai eu l'opportunité de à la fois, soit de construire de partir de rien, parce qu'il y avait une zone d'activité qui est en train de s'installer, soit d'acheter ce hangar pour gagner du temps, parce que je n'avais pas beaucoup de temps- et sortir un projet de terre. Ça peut être très, très long, très, très compliqué. Là, j'ai pu faire ça, cette transformation, en six mois.
Jérôme : Je vais m'adresser plutôt à l'âme d'entrepreneur qui réside en toi. Pourquoi avoir choisi l’entrepreneuriat ? est-ce que c'est quelque chose qui t'a toujours fait vibrer ?
José : En fait, je ne sais pas si ça m'a toujours fait vibrer, parce que autour de moi, moi, mes parents, mon père, il était simple, ouvrier il était charpentier couvreur. Non, c'est juste que quand j'étais commercial, faut se rendre à l'évidence qu'à une certaine époque, on imaginait que les gens, quand ils allaient arriver à une cinquantaine d'années, il était plus bon à rien, et notamment dans le commerce automobile, un vendeur : c'est super, c'est génial. Tant que ces jeunes, quand ça arrive à cinquante ans, on se dit : Ça va être très compliqué.
Donc, je j'avais déjà anticipé, mais je commence à mettre un petit peu d'argent de côté au cas où. Et puis, bah, ce cas ou il a fini par arriver en fait. Et donc, et donc, du coup, bah, un moment donné, j'ai senti qu'il fallait que je parte pour voler de mes propres ailes.
Jérôme : Concernant ton parcours dans l'entrepreneuriat, est-ce que tu as rencontré des difficultés et comment as-tu réussi à les gérer ?
José : alors, oui, on rencontre forcément des difficultés, parce que quand on n'imagine pas ça aujourd'hui quand je dis que j'ai mis de l'argent de côté, c'était trop franc six sous faut pas non plus imaginer que j'avais des millions et que je pouvais acheter ce que je voulais. C'était plutôt compliqué parce que, en fait, le projet pour que je le mène jusqu'au bout pour que je le mène à terme. Il s'est passé 10 mois entre le moment où j'ai vu les vendeurs et que j'ai vu mes banques, ce qui allait devenir mes banques, et la réalisation du projet. Donc, pendant c'est pendant ces dix mois, il a fallu batailler effectivement avec les différents organismes financiers pour que je réussisse à ce qu'il me fasse confiance, à ce qu'il me prête de l'argent pour que je puisse acheter cette agence automobile.
C'était plutôt très, très difficile, très, très difficile. En fait, c'est comme quand on vend une auto, on passe deux heures avec un client, mais si on ne la vend pas :
Résultat : on a passé deux heures, alors que si on la vend, on a passé deux heures, on est plus heureux. Eh ben, moi, j'ai eu plein de rendez-vous avec différentes strates, avec les banquiers.
Mais on ne sait toujours pas si vont nous prêter l'argent. Donc, ça a été plutôt très, très compliqué et très, très compliqué.
Jérôme : Compliqué, mais tu as réussi.
José : Oui, j'en suis heureux, mais je ne voyais pas les choses autrement. De toute façon, il fallait que je réussisse. Si ce n'était pas cette agence-là, c'était une autre, et puis peut-être quelque chose de moins cher, je n’en sais rien. Mais là, je n'avais plus le choix. Il fallait que ça aille jusqu'au bout.
Jérôme : Et avec tout le temps que tu passes dans ton entreprise, comment arrives-tu à gérer ton temps avec toutes les différentes casquettes ?
José : Alors, montants, ça veut dire mon temps professionnel ou personnel ?
Jérôme : Le temps d'entrepreneurs, de chefs d'entreprise, la vie familiale, les vacances
José : En tant que chef d'entreprise alors ça, c'est de plus en plus facile parce que, à moment donné, quand on a assez de personnel et j'ai fait en sorte d'avoir assez de personnel pour pouvoir déléguer au maximum, et aujourd'hui, c'est ce que j'ai fait, donc j'ai, j'ai effectivement, j'ai mon bras droit. Je pensais je peux la nommer. Mais qui est Sophie, mais finalement, c'est elle qui gère tout le quotidien, quoi que ce soit : les vacances, les bobos, les différents plannings. C'est elle qui gère absolument tout ça. Donc, finalement, après, avec un, un responsable d'atelier et puis un responsable de carrosserie.
J’ai finalement plus grand-chose à faire, mis à part être le chef d'orchestre et puis régler les gros problèmes que ne peuvent pas régler. Mais je les règle parce que je suis présent, sinon j'imagine qu'il serait capable de le faire juste en me contactant par téléphone en me disant : tiens, est-ce que j'ai pris la bonne décision ? c'est comme ça que ça va se poser et c'est comme ça que je le vois. En fait, ça veut dire qu'ils m'ont donné le chef d'entreprise il doit être uniquement le chef d'orchestre.
Ça veut dire qu'il faut qu'il laisse faire ces collaborateurs, il faut qu'il ait confiance en ses collaborateurs et moi, j'ai entièrement confiance en mes collaborateurs, donc j'imagine qu'ils prennent toujours la bonne décision.
Jérôme : Avec ton parcours, est-ce que tu aurais des conseils pour ceux qui ont, comme toi, le projet de reprendre une agence ou de créer la leur ?
José : Et de se lancer dans le grand bain de l'entreprenariat. Est-ce que j’ai des conseils ? non, parce que chacun voit les choses d'une manière complètement différente. Et une chose est certaine à aujourd’hui : comme pour acheter une maison, comme pour acheter quoi que ce soit, si on a un peu d'apport, forcément ça va. Forcément, ça va, ça va aider. Si on ne dispose pas d'une petite somme.
C'est très difficile de commencer à d’une à acheter, parce qu’acheter, ça a un coût, donc, forcément, y'a un prix de vente, il y a des stocks, y a des hommes. Donc, tout ça, ça peut, ça peut coûter extrêmement cher. Après de monter sa propre structure c’est exactement pareil si on commence tout seul, on a besoin de rien, mis à part un local et quelques outils. Mais si on veut se développer, bah forcément là, il faut déjà des hommes.
Donc faut déjà, à la fin du premier mois, être capable de d'avoir généré assez d'argent pour payer tout le monde. Quoi donc ? à aujourd'hui, malheureusement j‘étais avec Renault France, lors du salon de la franchise- il faut un minimum d'apport. C'est exigé.
Jérôme : José, merci de nous avoir reçus dans the locaux à très vite pour le prochain épisode de Fiducial automobile à l'écoute de nos clients. José, merci pour le partage de ton histoire inspirante, ton expérience d'entrepreneurs et de chefs d'entreprise.
José : Mais je vous en prie, merci à vous. Merci à vous tous.
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