1 - FAIRE UN AUDIT DES DROITS ACQUIS À LA RETRAITE
Avant de penser rendement ou placement, il faut savoir où l’on en est.
Un audit retraite consiste à faire le point sur l’ensemble des droits déjà acquis dans les différents régimes obligatoires de retraite (base et complémentaires) et ce, quel que soit le statut social, qu’on soit salarié, indépendant, fonctionnaire ou pluriactif.
Votre première démarche :
- Créer un compte sur info-retraite.fr ou lassuranceretraite.fr pour consulter votre relevé de carrière détaillé c’est-à-dire de tous les régimes.
- Vérifier que toutes les périodes de travail sont bien prises en compte (années à l’étranger, périodes de chômage, congés parentaux, maladie, etc.).
- Estimer votre date de départ à taux plein voire à taux réduit et le montant prévisionnel de la pension nette attendue.
Attention : des erreurs ou des oublis sont fréquents. L’expertise d’un professionnel tel le service dédié de FIDUCIAL Conseil vous permettra de chiffrer au plus près vos droits acquis, corriger les manquements et envisager, le cas échéant, la pertinence d’un rachat de trimestres (coût et droits supplémentaires créés).
2 - AMÉLIORER SA RETRAITE AVEC LES OUTILS FINANCIERS
Une fois le diagnostic posé, il est temps d’envisager des solutions d’épargne complémentaire. Adéquation qui doit se faire après avoir chiffré le besoin attendu.
Plusieurs dispositifs existent pour compenser un éventuel écart entre vos revenus actuels et ceux de votre future pension.
Trois outils principaux à envisager et qui peuvent coexister :
- Le PER (Plan Épargne Retraite) : avantage fiscal sur les versements effectués en phase de constitution, la prestation future est, quant à elle fiscalisée, accessible sous forme de capital et/ou rente dès lors que le titulaire du contrat est à la retraite.
- L’assurance-vie : plus souple car non soumise à une date de sortie imposée, elle permet une gestion du capital sur le long terme tout en bénéficiant d’avantages fiscaux et successoraux.
- Les investissements boursiers : via des Plans d’Epargne en Actions (PEA) ou Compte- Titres Ordinaire (CTO) pour les profils plus dynamiques.
L’idée de départ est de constituer un capital ou un revenu de complément en fonction de son horizon de temps, de sa fiscalité et de son appétence au risque.
Avant tout investissement financier, il ne faut jamais occulter que les performances passées des fonds sélectionnés ne présagent en aucun cas des performances futures. Le risque de perte en capital est réel et doit être envisagé, par les détenteurs, préalablement à tout investissement ou arbitrage.
3. BOOSTER SES REVENUS GRÂCE À L’IMMOBILIER
L’immobilier reste une valeur refuge et un levier puissant de revenus complémentaires à la retraite. Réel outil patrimonial pour la création de revenus futurs, il faut pour autant en maîtriser les risques (ex : défaillance locative et donc absence de revenu), la fiscalité et les charges à provisionner lors de la réalisation de travaux.
Stratégies à étudier :
- Investir dans l’immobilier locatif (classique ou meublé).
- Utiliser le dispositif Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP) pour générer des loyers pas ou peu fiscalisés.
- Acheter un bien en nue-propriété
- Investir via une SCPI pour mutualiser les risques.
- Vendre sa résidence principale au bon moment notamment lorsque les charges d’entretien sont lourdes.
- Envisager une vente en viager selon sa situation.
Objectif cible : générer des revenus récurrents à la retraite pour conserver son train de vie.
4. METTRE À JOUR L’AUDIT RETRAITE PRÉCÉDEMMENT EFFECTUÉ
Le système de retraite évolue régulièrement : réformes, changements de règles, allongement de la durée de cotisation… Il est donc essentiel de réactualiser son audit tous les 2 à 3 ans.
Réactualisation qui se traduit parfois par l’aménagement des solutions financières et/ou immobilières déjà mises en place.
Pourquoi cette action est nécessaire ?
- Pour intégrer les changements législatifs (allongement de la durée de cotisation ou report de l’âge légal).
- Pour tenir compte des changements de carrière ou de statut.
- Pour ajuster les projections en fonction des nouvelles aspirations ou situations familiales.
Une stratégie retraite n’est jamais figée : nous l’évoquions en préambule, la démarche doit être maîtrisée et maîtrisable.
5. ARBITRER LES SOLUTIONS RETENUES PRÉALABLEMENT
Avec le recul, certains placements ou décisions peuvent ne plus être adaptés. Cette étape vise donc à réévaluer les choix passés et à arbitrer les meilleures options.
Points de vigilance :
- Les frais de gestion trop élevés ou les performances insuffisantes.
- Les déséquilibres entre produits risqués et sécurisés.
- Le besoin d’ajuster la fiscalité en prévision du départ à la retraite.
L’arbitrage permet de réorienter les efforts d’épargne là où ils seront les plus efficaces selon son âge, ses objectifs et les résultats constatés.
Attention : Les changements de situation, personnelle ou professionnelle, sont parfois synonymes de modifications financières et imposent des aménagements dans les projections préétablies.
6. SE FAIRE ACCOMPAGNER POUR TROUVER LA SOLUTION OPTIMALE
Même avec de la méthode, préparer sa retraite peut vite devenir complexe. C’est pourquoi il est souvent judicieux de se faire accompagner par un professionnel : conseiller en gestion de patrimoine, expert-comptable ou spécialiste retraite.
Pourquoi se faire accompagner ?
- Pour bénéficier d’une analyse globale et objective servant vos intérêts.
- Pour optimiser la fiscalité, la transmission et maîtriser les revenus futurs.
- Pour gagner du temps et éviter les erreurs coûteuses.
Un bon conseiller vous aide à construire votre stratégie retraite c’est-à-dire celle qui sera la plus adaptée à votre situation personnelle.
Préparer sa retraite, c’est bien plus que cotiser passivement chaque mois.
C’est un véritable projet de vie à piloter, qui mérite une attention particulière, régulière et accompagné de décisions éclairées. En suivant ces six étapes, vous transformez l’inconnu en plan d’actions, et l’inquiétude en sérénité.
