Actualités sur les fraudes et les arnaques

Découvrez les actualités sur les fraudes et arnaques.

Alerte – Courriels frauduleux envoyés à des professionnels : usurpation d'identité de la police nationale 

Actuellement, des courriels frauduleux usurpant l’identité de commissaires de la Police nationale ou de magistrats circulent à destination des professionnels du droit ou du chiffre.

Les fraudeurs prétextent une enquête pour blanchiment et demandent aux entreprises de fournir des documents confidentiels (Kbis, pièces d’identité des dirigeants, RIB, relevés de compte) et de transférer des fonds sur un compte séquestre.

Certains de ces courriels ont servi à récupérer frauduleusement des documents d'entreprises afin de souscrire des contrats de crédit en leurs noms.

Les entreprises doivent être attentives : 

  • les adresses de l’expéditeur des courriels apparaissent en @interieur.gouv.fr, en @justice.gouv.fr, ou en @justice.fr ; 
  • le format des courriels reprend les en-têtes des services ministériels avec des intitulés inexacts mais proches de la réalité ; 
  • les courriels sont signés de noms de véritables dépositaires de l'autorité publique actuellement en poste ; 
  • les escrocs n'hésitent pas à répondre au téléphone et à se faire passer pour les commissaires concernés.

Si l’entreprise est ou a été confrontée à cette situation, ou en cas de doute, elle doit transférer le courriel suspect à l'adresse : dnpjsirasco-financier@interieur.gouv.fr, et en cas de préjudice (documents effectivement transmis, crédits souscrits par usurpation d'identité, fonds versés sur un compte séquestre), déposer une plainte au commissariat ou à la gendarmerie en joignant une copie du courriel, ainsi que les éléments techniques qui auront pu être collectés.
 

Actualité URSSAF du 13.10.2025

Novembre 2025

 

Arnaque au Kbis : Infogreffe alerte les entrepreneurs

L’extrait Kbis est un document requis pour quantité de démarches administratives et commerciales (nécessaire pour ouvrir un compte bancaire, entreprendre des relations commerciales avec un fournisseur, répondre à un appel d’offres public…).

De plus en plus d’entreprises sont victimes de fraudes au Kbis.

Les différentes formes d'arnaques liées au Kbis

Les escrocs falsifient ce document pour réaliser des arnaques : prise de contrôle abusive d’entreprises, obtention de crédits sur la base de fausses informations, locations longue durée frauduleuses de voitures de luxe, demande de subventions…
Ce nouveau type d’arnaque au Kbis s’appuie sur les outils numériques tels que l’open data et l’intelligence artificielle générative qui permet de produire facilement de faux documents très réalistes.
En pratique, les escrocs envoient de faux documents au greffe, par exemple de faux comptes rendus d’assemblée générale, assortis des comptes annuels qui leur permettent de modifier des informations essentielles, comme l’identité du dirigeant de l’entreprise. Ce qui leur permet d’effectuer des actions frauduleuses au nom de leur entreprise.
Les entreprises victimes peuvent être tenues légalement responsables des escroqueries financières réalisées sur la base de fausses informations.
Au-delà des préjudices financiers qui peuvent atteindre des montants importants, le dirigeant doit faire face aux répercussions sur la réputation commerciale fortement entachée de l’entreprise.

Comment se protéger contre les fraudes au Kbis ?

Afin de se protéger contre les fraudes au Kbis, il est essentiel de vérifier régulièrement que les informations figurant sur le Kbis de son entreprise, et toutes celles avec lesquelles elle veut contractualiser, sont les bonnes. Le site l’Annuaire des Entreprises permet d’obtenir gratuitement son Kbis.

Il est également possible de programmer des alertes en cas de modification du Kbis en utilisant le service de surveillance d’entreprise d’Infogreffe qui permet de suivre tous les événements administratifs et financiers d’une entreprise : changement d’administrateur, modification de son activité, redressement judiciaire, dépôt des comptes annuels… (moyennant 3,50 €/SIREN/an).

Pour faire cesser au plus vite l’usurpation d’identité, l’entreprise victime doit :

  • déposer plainte pour faux et usage de faux ;
  • contacter le greffe du tribunal de commerce pour demander l’effacement des informations frauduleuses et leur correction ;
  • en cas de refus, saisir le tribunal de commerce en référé.

Observations :
pour faire face au développement des arnaques au Kbis, Infogreffe a mis en ligne un répertoire, régulièrement mis à jour, qui recense les sites, courriers et courriels frauduleux.

13 février 2025

 

Arnaque au président - Entreprise victime de faux ordre de virement

L’arnaque au président consiste pour le fraudeur à contacter, par courriel ou par téléphone, une entreprise cible, en se faisant passer pour le président de la société mère ou du groupe.

Après quelques échanges destinés à instaurer la confiance, le fraudeur demande que soit réalisé un virement international non planifié, au caractère urgent et confidentiel. La société s’exécute après avoir reçu les références du compte étranger à créditer. La DGCCRF alerte sur une nouvelle forme de l’arnaque au président qui se déroule en deux étapes.

Première étape : le malfaiteur se fait passer pour un agent de la DGFiP par usurpation d’identité, en utilisant nom, sceaux et timbres de l’État (Marianne) et citant des articles législatifs pour prétexter un contrôle auprès d’une entreprise cible. Sous couvert de cette fausse identité, le fraudeur réclame des informations sur l’entreprise et sur ses clients.

Deuxième étape : ensuite, le fraudeur se fait passer pour l’entreprise cible auprès de ses clients et annonce un changement de compte bancaire, le paiement des futures factures seront donc payées sur le nouveau compte appartenant au fraudeur.

Pour éviter ce type d’arnaques, la DGCCRF rappelle que : 

  • il ne faut jamais agir dans l’urgence malgré l’insistance de l’interlocuteur ; 
  • il faut informer les membres de son entreprise sur l’existence de ces pratiques ; 
  • bien lire tout document reçu (les fraudeurs étrangers sont parfois maladroits avec la langue française) ; 
  • analyser les adresses courriel, vérifier via des sources fiables l’identité de l’interlocuteur (Internet, CCI/CMA, infogreffe).

Actualité de DGCCRF du 14.10.2020

Observations : les arnaques ont lieu tout au long de l’année, mais elles sont plus fréquentes dans les périodes de trouble ou les périodes de congés profitant ainsi de l’absence des responsables « comptes clients », « comptabilité », « sécurité informatique » plus au fait de ces arnaques.

4 février 2025

 

Usurpation de l'identité de la DGFiP – Attention aux arnaques

Alors que la campagne de déclaration des revenus a commencé depuis le 7 avril dernier, la DGFiP met en garde les contribuables contre une recrudescence des escroqueries.

La Direction générale des finances publiques (DGFiP) met en garde, sur son site internet, les contribuables contre une recrudescence des escroqueries en usurpant son identité.

Plusieurs escroqueries, par téléphone et par courriel, ont été détectées par le service public, qui appelle à la vigilance contre les arnaqueurs cherchant à se faire passer par la DGFiP.

Campagne de SMS frauduleux pour amende impayée

Des SMS circulent actuellement pour escroquer les usagers (exemple : AMENDES.GOUV : Veuillez noter que vous avez une amende de stationnement impayée. Pour éviter toute majoration, régularisez votre situation le plus rapidement possible en utilisant le lien ci-dessous »).

La DGFiP n’adresse jamais de SMS pour défaut de paiement. De manière générale, ne jamais cliquer sur les liens reçus dans des SMS signalant qu’une facture, une amende ou des impôts sont à régler.

Attention aux numéros frauduleux (surtaxés)

Certains sites internet renvoient vers des numéros frauduleux pour joindre le centre des Finances publiques et indiquent que des conseillers sont susceptibles de répondre.

Surtaxés, ils commencent par 0 899 ou 0 891.

Or, contacter les centres des Finances Publiques est gratuit. Les seuls numéros valides débutent par 01, 02, 03, 04 ou 05 selon le département, mais il est également possible de les contacter via un numéro unique non surtaxé (prix d’un appel local), au 0 809 401 401.

Attention aux courriels frauduleux (accompagnés de formulaires en pièces jointes)

Le fisc met également en garde contre une arnaque récurrente par courriel, qui vise aussi et surtout les entreprises.

Des adresses usurpant l’identité de la DGFiP envoient des courriels frauduleux demandant des informations personnelles voire bancaires, notamment par le biais de demandes de pièces jointes.

Il convient de prêter attention à tous les détails et signes qui peuvent révéler qu’il s’agit d’un message frauduleux, notamment l’adresse mail de l’expéditeur, les fautes d’orthographe ou de syntaxe, les demandes d’informations détaillées sur l’entreprise…

Afin d’éviter les arnaques, la DGFiP rappelle qu’il est toujours possible de contacter ses services (par exemple via la messagerie sécurisée en se connectant à son espace sur impots.gouv.fr) pour demander confirmation concernant la demande reçue, qu’elle provienne d’un courriel ou d’un numéro de téléphone.

Escroqueries aux faux ordres de virement

Par ailleurs, les entreprises sont particulièrement visées par les escroqueries aux faux ordres de virement qui poussent un salarié à effectuer un virement bancaire sur un compte frauduleux, en usurpant l’identité du véritable créancier.

Ces escroqueries sont réalisées par courrier, téléphone ou courriel.

Il existe plusieurs types de fraudes : la fraude au changement de RIB via une usurpation d’identité, la fraude au président / ministre et la fraude au faux technicien informatique.

Pour reconnaître ce type d’escroquerie :

  • l’interlocuteur est inhabituel ;
     
  • la demande est inhabituelle dans son contenu (demande de virement à l’international, changement de coordonnées…) ;
     
  • la forme de la demande est inhabituelle (incohérence, fautes d’orthographe ou de syntaxe, adresse de messagerie très proche de l’adresse habituelle mais néanmoins différente…).

Pour s’en prémunir :

  • rompre la chaîne des échanges : la procédure du contre-appel est toujours efficace, en contactant l’interlocuteur habituel avec les coordonnées déjà connues ;
     
  • ne pas céder à la pression et à l’urgence invoquée ;
     
  • bloquer les coordonnées bancaires frauduleuses ;
     
  • identifier les paiements déjà réalisés, à venir ou en instance, pour effectuer les rejets et blocages nécessaires ;
     
  • instaurer des procédures de vérification complémentaires (pour les paiements internationaux notamment) ;
     
  • diffuser les alertes transmises par les fournisseurs ;
     
  • ne pas divulguer à l’extérieur des informations sur l’organisation de l’entreprise.

22 mai 2023

 

Tentative d’escroquerie professionnelle – Les précautions à prendre

Dans le cas d’une escroquerie professionnelle, un escroc se fait passer pour une entreprise ou une administration pour soutirer de l’argent. Les services publics mettent régulièrement en place de nombreux outils qui permettent de réagir rapidement.

Plusieurs organismes tiennent des listes noires ou recensent les arnaques en cours.

  • L’AMF : pour vérifier l'agrément de l’interlocuteur et des produits qu’il propose en matière d’investissements financiers. Des listes noires des sites non autorisés et des mises en garde sont également disponibles, ainsi qu’une fiche « Comment détecter et éviter les arnaques aux placements financiers ».
     
  • L’Abe Infoservice : cinq listes noires de sites proposant des crédits, livrets d’épargne, services de paiement ou contrats d’assurance sans y être autorisés.
     
  • Le Regafi (registre officiel des agents financiers) : pour aider à retrouver les entreprises autorisées à exercer une activité bancaire, financière, de monnaie électronique ou de services de paiement, réglementée.
     
  • La DGCCRF : signale régulièrement les pratiques commerciales abusives, mensongères ou trompeuses.
     
  • Cybermalveillance.gouv.fr : pour assister les particuliers, les entreprises, les associations, les collectivités et les administrations victimes de cyber malveillance (les alertes, conseils et recommandations sont régulièrement présentés dans la rubrique « Actualités »).
     
  • Myinfogreffe : liste les arnaques par courriers et des sites non-officiels.

Différents sites fournissent des conseils pour éviter l’hameçonnage (ou phishing) (technique consistant à envoyer un courriel ou un SMS en se faisant passer pour un tiers de confiance : banque, opérateur de téléphonie, fournisseur d’énergie… afin de récupérer les données personnelles et/ou bancaires pour en faire un usage frauduleux) :

Quelques exemples d’arnaques qui circulent :

  • Campagne de messages frauduleux réclamant le paiement d’une contravention : les personnes reçoivent un message (SMS ou courriel) pour le paiement d’une contravention suite à une infraction routière qui incite à suivre un lien vers un site d’apparence officielle où sont demandées des informations personnelles et bancaire.
     
  • Sites internet d’aide aux démarches administratives : attention aux arnaques! Les démarches administratives sont gratuites, mais de nombreux sites commerciaux proposent aux usagers une prestation payante d’accompagnement dans ces démarches et introduisent volontairement de la confusion avec les sites officiels trompant ainsi les consommateurs.
     
  • Déjouer l’arnaque au faux RIB : courriel contenant le RIB d’un artisan, d’une entreprise ou d’un notaire pour le payer par virement.
     
  • Les escroqueries à la loterie : message (courriel, SMS) qui semble provenir d’une entreprise organisant des jeux de loterie et indiquant le gain d’une importante somme d’argent et invite à répondre par courriel en communiquant des informations personnelles auprès d’un prétendu huissier de justice, notaire ou avocat pour obtenir les gains annoncés.
     
  • Les escroqueries à la livraison de colis : message (courriel, SMS) qui semble provenir d’un service de livraison indiquant que le transporteur a tenté de livrer un colis ou est en attente d’instructions pour sa livraison et demande le paiement de frais d’expédition ou d’affranchissement.

Actualité CEDEF du 15.03.2023

 

Observations : les victimes d’une escroquerie peuvent contacter la plate-forme Info Escroqueries chargée d’informer, de conseiller et d’orienter ces personnes. Par ailleurs, pour signaler tout contenu ou comportement illicite rencontré sur internet, le ministère de l’Intérieur a mis en ligne une plateforme de signalement.

3 avril 2023