Le remplacement du diffuseur de presse par un bénévole est une solution comportant de nombreux risques puisque le seul fait qu’une personne ne demande pas de rémunération n’est pas suffisant pour l’exclure de la qualité de salarié.
En cas de litige, si un lien de subordination unit le chef d’entreprise et le remplaçant, les juridictions considèrent que la personne est salariée.
Le bénévolat pour remplacer le chef d’entreprise est donc à proscrire car il pourrait être requalifié en travail dissimulé.